The Crow
4.4
The Crow

Film de Rupert Sanders (2024)

Tourtereaux ?

Aaah je sais plus avec tout ces genres déran...dégenrés.


Puisque je me suis tapé le The Crow cru 2024, c'est à dire "vu sous le prisme des problématiques actuelles et blablabla..."


Grosso merdo, fallait que la femme forte et indépendante issue d'une minorité monopolise une heure du film avant de se faire buter... j'ai jamais autant dit "Mais meurs !" durant un film... Et en plus au lieu de la venger il veut la ressusciter nainredinebouc! (m'en bat les steaks je spoil)

Non ! Je veux plus jamais la revoir même dans un autre film !


Le couple principal est passé de gens qui se battent pour les habitants de leur quartier à deux junkies qui se rencontrent dans une prison mixte (ooookaaaay) où les prisonniers portent des tenues roses (mais qu...?!).


Le méchant est comme il se doit, un vieux blanc sataniste digne représentant de la société patriarcale...

Ça m'étonne que ce soit pas une production Netflix... Non en fait non. Le Crow aurait été un mâle amoureux mais toxique (voir Orphée dans la série vraiment pas mal Kaos où Jeff Goldblum est excellent en Zeus).


Le Crow porte un jogging... Un jogging !... Aaaaaaaaaah....


Nine inse ne... Nine inch na... Enfin Ninetruc et The cure ont laissé place à Tokyo hôtel...


Je peux pas en dire plus c'est trop dur...


Je partage donc cette scène du The Crow des années 90.


Écoutez moi cette scène. La sonorité des mots, la mise en scène (Brandon Lee était déjà mort quand ils ont tourné cette scène), la musique...(je sais à l'école on m'aurait, en saignée, vidé de ma substance en me disant que la répétition c'est que pour les spécialistes... Je vous renvoie à la chanson de Ferré écrite par le génial Caussimon).


On ressent la texture du réalisateur qui a inspiré Matrix et le Joker de Dark knight (films plutôt sympathiques mais bon... pop culture quoi: plus collages que peintures, plus pompages que créations).


"I know you. I know you. I knew I knew you. I knew I knew you, but you ain't you. You can't be you, we put you through the window. There ain't no comin' back. This is the really real world, there ain't no comin' back. We killed you dead, there ain't no comin' back! There ain't no comin' back! There ain't no comin' back!"


Ensuite, avant de mourir, le mec, un second couteau mais avec de la consistance (signe d'un minimum de travail/qualité d'écriture) cite Le paradis perdu de Milton.


Version 2024 :

" - I killed you.

- yes you did. "

Et il tue le mec accidentellement à la pulp fiction en passant sur un dos d'âne.


Apparemment there is coming back mais, comme un bon plat, sous forme de merde.


Ah si je peux en dire plus : c'était mieux avant.

Créée

il y a 18 heures

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