Nolan signe un chef d'oeuvre de noirceur

THE DARK KNIGHT : LE CHEVALIER NOIR

Après Batman Begins, Christopher Nolan remet le couvert avec The Dark Knight : Le chevalier Noir. Cette fois ci l’homme chauve souris affronte le terrible Joker sous les traits du défunt Heath Ledger… Qu’en est-il de cette suite ?

Noir c’est noir… Il n’y a plus d’espoir… Ces paroles de chansons pourraient coller parfaitement à ce nouvel épisode de Batman… Sûrement le plus sombre de toute la saga… En effet, Batman est confronté à son pire ennemi le Joker… Celui ci est d’une intelligence machiavélique et il est prêt à tout pour redorer le blason du crime dans la ville de Gotham City.
Pour retranscrire toute la noirceur de ce film, Nolan exploite peu de lumière et favorise les endroits sombres afin de faire ressortir la nature psychotique du Joker. Et c’est un régal… Car personne n’aurait pu faire mieux que Heath Ledger pour rendre ce Joker hilarant de violence… Il s’amuse totalement avec son personnage et le contrôle parfaitement… Il avait déjà prouvé ses talents lors de précédents films mais là il explose littéralement… Christian Bale, excellent aussi en Batman face à ses erreurs, se fait même voler la vedette.
The Dark Knight est le théâtre volontaire de notre pire cauchemar… L’heure des choix a sonné pour Batman… Que doit il faire pour sauver Gotham ? Qui doit il sauver pour espérer arrêter de faire le justicier ? A tour de rôles ces questions prennent une dimension tragique dans les 2h27 que dure le film…
Je n’oublie pas Aaron Eckart qui, même si il est étouffé entre les deux têtes d’affiche, réalise une performance de haut vol. Son personnage est celui qui évolue le plus dans le film et il contrôle parfaitement ces changements dont il doit faire face.
La seule petite fausse note revient à Maggie Gullenhyal qui n’arrive pas à crever l’écran… Chaque présence de son personnage reste transparente et elle n’arrive pas à nous faire oublier Katie Holmes qui campait mieux le rôle de Rachel dans Batman Begins.
Mais bref, ce n’est même pas gênant tant ce film est une bombe…

A noter la présence d’Eric Roberts (Best of the best), qu’on n’avait pas vu depuis trop longtemps, mais également Anthony Michael Hall (Deadzone) et William Fichtner (Invasion, Prison Break).