"Bury me in a nameless grave". A.Crowley... Bis ?
Ayant été complètement fasciné par The House of 1000 corpses, je suis autant ravie que déçue par cette suite. Même s'il est vrai qu'il n'y a pas vraiment besoin de regarder le premier opus pour comprendre celui-là, je le conseille quand même vivement. Ne serais-ce que pour prendre connaissance avec ces « rebuts du diable » et ainsi mieux les appréhender.
Devil's Rejects se veut, à mon plus grand regret, plus sérieux. Adieu l'univers barré de The House of 1000 corpses, la déco magnifiquement glauque de la maison, les répliques cinglantes et exaltantes du Capitaine Spaulding et sa bille de sale clown qui apparait que trop peu. Adieu la subtile (?) Karren Black.
Oh désespoir !
Et surtout... Adieu Dr Satan !
Il est bien fort dommage de ne pas en entendre parler dans ce deuxième opus. Néanmoins, quelques scènes coupées pourraient bien satisfaire un minimum les fans de ce psychopathe dégénéré.
Devil's Rejects, c'est du gore pour du gore. De la violence. Et du sang. Il ne va pas beaucoup plus loin.
Mais ?
Mais, on a tout de même quelques bonnes répliques à nous mettre sous la dent. L'esthétique du film est très agréable et au grand bonheur de certain, on ne retrouve plus le coté clipé du 1. La deuxième partie du film fait, et ce sans vraiment déplaisir, penser à La Dernière Maison Sur La Gauche. Et oui ! Deuxième opus encore grandement inspiré des films des années 1970.
Deux ou trois scènes ou répliques en références à The House of 1000 corpses font sourire. Mais ce qui m'a personnellement le plus enthousiasmé, c'est bel et bien la découverte de ce flic-redneck aussi sadique que notre bonne famille Firefly.
Au final, Rob Zombie nous offre une fois encore, un film plutôt agréable, même si on ne retrouve pas l'originalité du premier.
Run Baby Girl, run !