La trajectoire de la carrière de Cuba Gooding Jr. n'en finit plus de plonger. Alors qu'il était un solide second rôle dans les années 90, depuis il se cantonne dans de petits films d'action sortant directement en vidéo à l'instar de ses confrères Van Damme et Lundgren.
Et c'est tout aussi mauvais de chez mauvais. The Hit List m'avait déjà averti. Pas suffisamment, il faut croire. Car The Devil's Tomb est du même acabit. Même lui n'y croit pas. Ça se voit à son regard éteint. On dirait un mélange entre Predator et le jeu vidéo Doom. Cuba Gooding Jr. est à la tête d'une escouade de mercenaires envoyés par chais pas qui chercher chais pas quoi. Ron Perlman, il me semble. Pas le dernier lui non plus à aller se compromettre dans ce genre de navets avec John Rhys-Davies.
Les membres de ce commando sont tous de gros durs jouant les gros durs, s'invectivant, s'asticotant, se faisant des doigts d'honneur parce que ça fait viril. En réalité, ils sont plats et n'ont aucune consistance. Je me fiche pas mal de leur passé ténébreux. Ce n'est pas le but de leur mission. Il y a le hacker aux lunettes, la femme médecin, l'obsédé sexuel qui rêve d'une fille à poil avec de gros seins forcément, le chef au lourd passé, le gros bras.
De véritables clichés sur pattes filmés par Jason Connery, le fils de Sean Connery qui visiblement n'a pas hérité du talent de son père. Triste. Un huis-clos horrifique avec peut-être, je dis bien peut-être deux-trois effets gores sur la fin avec les infectés assez crades. A condition de ne pas avoir lâché l'affaire entretemps et je dois dire que c'était une option que j'avais fortement envisagée.