Jeff Tremaine le réalisateur de tous les films de la série Jackass délaisse un univers trash et décadent pour en côtoyer un autre avec The dirt biopic sans concession sur la vie du groupe de hard rock américain Mötley Crüe.
The dirt se présente à mon sens comme l’anti Bohemian rhapsody, l’aspect aseptisé de ce dernier laisse place ici à une vulgarité et une décrépitude filmé sans compromis et élevé au rang d’art.
On se délecte de cette dose généreuse et dégoulinante d’obscénités rendant un hommage authentique au groupe de hard rock qui fait passer le biopic oscarisé sur le groupe Queen pour un Disney guimauve.
The dirt se moque ouvertement des choix artistiques de ce dernier par l’intermédiaire de petits discours face caméra facon Deadpool ou les différents membres du groupe et du staff s’adressent directement aux spectateurs en leur expliquant que ce film prend quelques libertés par rapport aux faits qui se sont réellement produits.
Le casting est très hétéroclite puisqu’on peut y retrouver dans les rôles principaux Iwan Rheon échappé de la série Game of thrones, Douglas Booth jubilatoire dans le lycra panthère du bassiste, ou encore Colson Baker plus connu sous le pseudonyme de Machine gun Kelly, jeune rappeur américain.
La réalisation laissé au soin de Jeff Tremaine, illustre fondateur et réalisateur de la série de films Jackass ne parvient pas à convaincre pleinement.
En effet, Tremaine arrive à capter de bien belle manière les moments politiquement abjecte mais ne réussi pas à gérer les séquences dramatiques à cause d’effets de mise en scène assez répugnant qui ne rendent pas grâce à ce qu’il se passe sous nos yeux..
The dirt apparait comme un biopic jouissif et authentique sur l’un des groupe de hard rock américain les plus trash, l’anti Bohemian Rhapsody par excellence, plus authentique, plus crade et plus vulgaire.