The Doom Generation par J. Z. D.
Je ne sais pas si ça me rassure vraiment mais je m'étais toujours tristement considéré comme le public cible de ce genre de film. J'aime l'errance, j'aime la drogue, j'aime bien le sexe aussi, les triangles "amoureux", j'aime les filles qui posent leurs cigarettes sur des lèvres trop rouges et puis j'aime aussi les films de ce genre, quand on se perd dans un second degré de parodie - ici, il faut voir les degrés en trois dimensions - et des clins d'oeils toujours un peu trop gros, en plus je suis bon public, t'as vu. Mais là, non. Va savoir si ça me rassure..
Passé le premier flip, les dialogues tristes de nullité dans la boîte de nuit, j'ai repris espoir doucement. Ils jouaient toujours aussi mal, ce gamin insupportable de niaiserie qui me rappelait sans cesse l'immense bétise d'Independance Day, mais il y avait des idées chouettes, ratées, mais chouette, j'étais plein de pardon et j'avais envie de mettre sept, ou un truc comme ça, mais que dalle. Les trois bonnes idées s'étalent, dégoulinent, collantes sur nos pauvres yeux de spectateurs ; démoralisation. Et ça dure jusqu'à la fin, je vous raconte pas l'histoire, on s'en branle.
J'avais aimé Kaboom, mais vraiment, découvert au hasard, et je me suis dit en rvoyant Araki, ça s'annonce bien : pff.