Je revois tous les films que j'ai découvert récemment et ça me fait un peu bizarre de pas avoir quoi que ce soit à en dire, puis j'ai tellement revu des films que j'ai déjà vu et dont je ne garde pas la trace de mes visionnages que j'ai l'impression de ne rien voir, alors qu'en fait si. Mais c'est pas le sujet, le sujet, c'est ce putain de chef d’œuvre sous amphet qu'est the doom generation, c'est très con, un peu méchant, très naïf aussi, à l'instar de chacun de ses personnages mais c'est tellement vrai dans sa façon de s'adresser au spectateur, ça ne cherche tellement pas à nous prendre pour un con, fin, ce film est ultra-conscient de lui-même, de ce qui entoure ce dont il parle et décide de partir dans une totale surenchère propre à ce que j'ai tendance à appeler, sûrement de manière non appropriée, le cinéma queer punk (style John Waters/Divine). Par ailleurs il permet de former un triptyque de road-trips hallucinés avec Sailor et Lula et Tueurs Nés qui ne peut qu'être conseillé et ce à n'importe qui. J'avais pas grand chose à dire mais quand je l'ai vu, j'ai en tout cas su que j'étais en face d'un très grand film et lui suis très reconnaissant ne serait-ce que d'exister.