Cinquième film du réalisateur indépendant (underground ?) Greg Araki, the doom génération est aussi le deuxième film de la trilogie de l'apocalypse adolescente. Si on ressent la différence de budget avec les œuvres précédentes (le réalisateur commençant enfin à se faire un nom dans le milieu), on commence aussi à ressentir une certaine lassitude face aux propositions du réalisateur.
Une lassitude presque injuste puisque, pour une fois, Araki essaie de sortir un peu de sa zone de confort, sans toutefois réussir à se détacher de ses sujets phares (le SIDA, l'homophobie ambiante, particulièrement aux États-Unis,...). Si le film réussit quelques éclats (notamment d'avoir révélé au public Rose McGowan qui n'est, pourtant, pas le meilleur élément du casting pour moi), on se lasse assez vite et, alors que le film essaie d'être irrévérencieux, il finit par n'être qu'ennuyeux, voire fatiguant.
Espérons que le dernier film de la saga, nowhere qui sortira deux ans plus tard, réussira à augmenter le niveau et, surtout, réussir à renouveler le style du réalisateur qui devient, malheureusement, assez dramatiquement redondant.