Pas de doute, on est devant un film du réalisateur de Nowhere et Kaboom !
On retrouve donc le portrait d'adolescents paumés et une critique de la société américaine, cette fois-ci sous la forme d'un road-movie, et sur une BO toujours aussi excellente.
Sanglante et folle fuite en avant que l'on sait perdue d'avance, The Doom Generation est porté à la fois par une tension sexuelle permanente (Rose McGowan est sublime) et par une étrange et oppressante ambiance de fin du monde, sous-jacente mais puissante.
Plutôt qu'un film, c'est une sorte de poème trash et surréaliste, charnel, violent ; à voir si vous aimez les trucs bizarres, psychédéliques et rock’n’roll.