Il a pas déjà été fait le film sur Jim Morrison?Bon,ça c'est fait,passons aux choses sérieuses.Maria,une antiquaire américaine vivant en Inde avec son mari et sa fillette de dix ans,ne s'est jamais remise de la mort de son petit garçon trois ans auparavant lors d'un accident de voiture.Elle est en proie à la déprime,aux cauchemars et à la culpabilité de n'avoir pu sauver son enfant.Mais voilà-t-y pas que sa domestique hindoue lui indique obligeamment un temple abandonné au fin fond d'une forêt qui servirait de frontière entre le monde des vivants et l'au-delà.En s'y enfermant elle pourrait discuter avec son fils derrière une porte mais attention,il ne faut pas ouvrir la porte sinon de graves évènements pourraient survenir.La débile se précipite évidemment au temple et tape la discute avec junior.Et puis vous savez comment ça se passe,une chose en entraînant une autre on répète trois fois Candyman,on nourrit le Mogwaï après minuit ou,en l'occurrence,on ouvre l'huis qui devait rester clos afin de préserver l'ordre et la sécurité du Monde.Cependant il n'y a rien ni personne derrière la porte et l'imbécile,bien déçue,rentre à la maison.Sauf que le gamin y arrive aussi,mais sous une forme invisible,et son caractère ne s'est pas vraiment arrangé avec ce séjour dans les "ombres myrteux" comme disait Ronsard.En mode esprit frappeur il va foutre un sacré souk dans la baraque et ça va pas être facile de s'en débarrasser.A partir d'un argument complètement con le réalisateur et scénariste bisseux Johannes Roberts livre un film d'horreur misérable qui s'étale lamentablement au gré d'un catalogue de l'épouvante usé jusqu'à la corde.Des jumpscares frelatés,des traumas insurmontables,de la maison hantée,de la possession démoniaque,des voix sépulcrales,des combines à la noix pour éradiquer le Mal,sans oublier le rebondissement final de la mort qui tue et ouvre.....la porte à un numéro deux,tout y passe,même des zombies indiens dépenaillés dont la présence pas vraiment nécessaire sert surtout à entretenir un climat d'étrangeté factice.Ils sont là comme on a pu mettre en d'autres occasions des nains,des albinos ou des macronistes,bref des trucs qu'on sait que ça existe mais qu'on est pas sûr que ça devrait et qui provoquent par conséquent une certaine inquiétude.Le récit est en outre mal équilibré,la première partie ci-dessus décrite ne durant pas plus de 10-15 minutes,après tout se passe dans la maison où ça se traîne grave.Seul intérêt de l'oeuvre,des effets spéciaux plutôt bons mais pas fous non plus.Peu de personnages là-dedans donc peu d'acteurs.Le rôle principal échoit à Sarah Wayne Callies,moche et sans grande présence,essentiellement connue pour avoir joué dans la série "Prison Break".Son légitime époux a les traits d'un Jeremy Sisto complètement décalqué qui lui aussi doit l'essentiel de sa notoriété à la télé,"New York,Police Judiciaire" notamment.La petite Sofia Rosinsky est en revanche très bien.Note et critique de films de Johannes Roberts déjà publiée:"47 meters down":1.Moyenne:2.