Bizarre que tout le monde ait trouvé ça nul parce que moi j'ai bien aimé comme j'ai bien aimé les derniers films de Ryuhei Kitamura comme Downrange, No One Lives et Midnight Meat Train.
Bien sûr que Jean Reno a l'air endormi comme dans Les Visiteurs 3 ou que The Doorman ressemble à un film avec Steven Seagal qui se passerait dans un hôtel au lieu d'un train ou d'un bateau. En plus, comme l'établissement est vide pour cause de week-end de Pâques, ça fait des figurants en moins à payer. Malin.
A part vingt minutes assez chiantes où "Tante Ali" essaie de se rabibocher avec sa famille (rien de révolutionnaire : une gentille fillette toute mignonne, un ado en pleine crise, on apprend juste que tante Ali s'est tapée son beau-frère à un moment), je ne me suis pas ennuyé. Les bastons s'enchaînent bien. Les ennemis sont bien un peu cons, envoyés par Jean Reno un par un à la queue leu leu pour mieux se faire tuer, mais bon c'est comme dans tous les films du genre. S'ils avaient tous fait Sciences-po et l'ENA, ils ne seraient pas là à percer un coffre en retenant en otage la famille d'une ex-Marine bien énervée.
Alors, le problème, je ne le vois pas trop...