La plus redoutable mâchoire du cinéma incarne ici un personnage ayant apparemment existé, jeune femme bien née vendue par sa mère ( chhhhhuutt !!! ) à mieux né encore.
À un duc.
Un vrai duc... I mean... a true duc....
Un gros con taiseux cynophile obsédé par la mâlitude --- dans un système et une époque féminicidoïdes --- qui exige que ça femme enfante coûte que coûte un couillu.
La duchesse engendrera-t-elle le petit démon ?
I asked but two things when we wed : loyalty and a male heir.
Passons sur la motivation première du réalisateur et de ses (re)producteurs : faire leur beurre sur le petit cul tendu arc-en-ciel.
Le travail sur les décors et les costumes est époustouflant : du Barry Lyndon XXL.
Ce n'est pas tout : l'histoire est haletante, les acteurs sublimes --- j'ai confessé à M'sieur le curé que je me tirais sur la tige en pensant aux yeux bleu-charrette de Ralph Fiennes* --- et le dénouement, bien que subodoré, est exquis ; émouvant, déchirant même...
Cela dit, ça manque de Noirs**.
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* Le personnage de Ralph Fiennes est un des trois principaux de ce film. Merci de vérifier sa position sur la fiche SC... Un régal.
** Deux-trois serviteurs autour de la table ; nous eussions aimé au moins un Black sous une perruque parfumée. Nous portons plainte et demandons que toute copie du film soit détruite.