The Faculty est un film d’épouvante et de science-fiction, plutôt à destination des ados. J’admets que c’est l’un de mes petits plaisirs inavouables. J’aime tellement ce film que je pourrais lui attribuer la note de 9 étoiles, mais la raison m’amène à considérer tous les défauts de la production, et je dois bien admettre que le film en est bourré, je m’en remets donc à mes 6 étoiles.
Pour commencer, l’histoire est bourrée d’incohérence. L’intrigue est tellement éclatée que ça en devient drôle. Les personnages sont des clichés sur pattes. Les effets spéciaux ne sont pas terribles, et enfin, les parasites extraterrestres ne semblent avoir fait les frais d’aucune recherche sérieuse. Il faut bien admettre qu’elles sont complètement déglinguées.
Une fois cela dit, j’avoue que je passe toujours un super moment avec ce film, franchement satisfaisant. Le cadre spatial et le contexte de bahut envahi par les monstres sont hyper efficaces. Encore mieux, les professeurs sont les premiers à devenir la menace à éradiquer. Je dois dire que cet élément me réjouissait beaucoup quand j’étais ado. Par ailleurs, les personnages passent leur temps à se défoncer les neurones, car la poudre blanche est la seule arme qu’ils aient trouvée pour lutter contre l’envahisseur, c’est aussi le seul moyen de débusquer les traîtres dans leurs rangs. Petite parenthèse pour la séquence de rebondissement où l’on voit la petite blonde tromper son monde, franchement ça ne prend pas, le bouchon n’est jamais retiré dans la séquence initiale, ils ne vont pas me la faire (ceux-là qui savent de quoi je parle comprendront).
Le casting m’éclate. J’aime bien Josh Hartnett et sa coupe de cheveux de dingue. Elijah Wood est le véritable héros de l’histoire à mes yeux (je ne comprends pas pourquoi ils l’ont foutu au dernier rang sur l’affiche du film, à sa place j’aurais les boules ahah). J’ai bien aimé Clea DuVall qui joue la gothique, et Shawn Hatosy, le joueur de foot. Piper Laurie me terrorise, tout comme Robert Patrick qui restera à jamais le T1000 à mes yeux. J’aime moins la performance de Laura Harris.
Que dire d’autre sur ce film ? Il est tellement facile, tellement prévisible, tellement ringard parfois, mais je l’adore. Allez j'ajoute une étoile en plus, juste pour le kiff.