"The Fall" raconte l'histoire de la rencontre d'un cascadeur bléssé et d'une fillette dans un hôpital nord américain vers 1920.


J'ai découvert Tarsem Singh en 2000 lors de la sortie française de "The Cell", son premier long métrage. Dans celui-ci, il nous faisait entré dans la tête d'un serial killer comateux afin de découvrir, a travers ses pensées, où sa future victime est enfermée.


Dans le contexte "réaliste" de "The Cell", on sentait déjà Tarsem très intéressé par les images très travaillées, surtout celles se déroulant dans la tête du tueur.
Pour "The Fall", son deuxième film, il se lâche, c'est un festival de couleurs et d'effets visuels. Il décide d'attribuer a chaque membre de l’hôpital, un rôle dans l'histoire que raconte le cascadeur a la fillette, créant ainsi, dans le conte, un écho de ce qui se passe dans la réalité.


Une fois que l'on a dit ca, on a tout dit : on accroche ou pas, car on beaucoup reproché à Tarsem, a juste titre souvent, de privilégié la forme sur le fond lors de ces premiers films, mais regarder "The Fall", et dans une moindre mesure "The Cell" et "Les immortels", son troisième film, est un émerveillement pour les yeux où on ne peut que scruter chaque image pour en découvrir les moindres détails.


C'est nettement moins flagrant pour ses derniers long métrage (Blanche Neige et Renaissance) ce qui a tendance a en faire un réalisateur lambda, tout ce qui faisait son charme, son originalité disparait.
Il faut donc se laisser prendre par la main et transporter dans le monde que Tarsem a créé pour nous (ou pour lui ?) et ne pas résister. L'histoire étant très classique, on peut passer son temps a se délecter de chaque image sans risque d'en perdre le fil ; le réalisateur cherchant a chaque instant a nous montrer son amour pour le cinéma, ou plutôt pour les images animées, qui sont pour lui pleines de magie, comme le montre le monologue de la fillette à la fin.


Un film a voir, par curiosité, par amour des belles choses, mais a voir absolument pour ce faire une opinion, car ne pouvant pas laisser indifférent.

kosh
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le 1 mai 2018

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