The Father par DanielOceanAndCo

Quand je vois que The Father a reçu un tel accueil de la part du public et de la critique, je suis limite un chouïa embarrassé. En fait, en voyant le film, je comprenais que ses qualités puissent autant parler aux cinéphiles, mais à titre personnel, je ne suis jamais vraiment rentré dans le film. Je comprenais cette volonté de placer le spectateur dans la même confusion que son protagoniste, en trouvant le procédé de Florian Zeller très astucieux avec ces pertes de repères dans l'espace et le temps, mais rien dans le film ne m'a transcendé à ce point.

Alors, j'ai un très bon pote sur le site (lhomme-grenouille pour ne pas le nommer), qui disait dans sa critique et les commentaires associés, qu'il avait réussi à être surpris par le film de Zeller et c'est peut être pour ça que je ne suis pas rentré dans le film : pour moi, les ficelles étaient trop grosses, rien ne me surprenait vraiment

pire, la dernière scène m'a mis dans un inconfort comme j'en ai rarement vécu. Je comprends pourquoi il le fait, c'est complètement justifié par le sujet et la caractérisation du personnage, mais je n'y ai pas cru.

Alors évidemment, je dis ça, mais je lui mets quand même 6/10, je pense que c'est surtout grâce au casting impressionnant et aux compositions toutes en nuances de Anthony Hopkins, Imogen Poots, Olivia Williams et surtout Olivia Coleman. Mais voilà, The Father parle de la fin de vie, de la maladie d'une manière totalement frontale et très crue et je pense que je préfère parler de ces sujets dans des films beaucoup plus poétiques (Coco).

Bref, je comprends toutes les louanges autour de The Father mais très honnêtement, il s'agit du genre de film qui plait ou qui ne plait pas en fonction de sa sensibilité par rapport au sujet traité et la manière dont il est traité!!