Les Docteurs contre-attaquent
The Five(ish) Doctors Reboot, réalisé et écrit par Peter Davison, est un des nombreux cadeaux que les fans de Doctor Who ont reçu à l'occasion des 50 ans de la série. Un cadeau difficilement accessible à ceux qui ne connaissent que la série de 2005, mais absolument formidable pour ceux qui aiment la série classique et connaissent un minimum les coulisses de la série.
L'histoire est simple : Peter Davison, Colin Baker et Sylvester Mc Coy, qui ont interprété le Docteur entre 1981 et 1989, découvrent qu'ils ne sont pas invités à apparaître dans l'épisode spécial destiné à fêter les 50 ans de la série. Qu'à cela ne tienne, ils feront tout pour changer la donne, même si ça implique de harceler le show-runner et de s'infiltrer au cœur de la BBC...
Ce qu'ils font. Avec plus ou moins de résultat.
Ce n'est pas difficile : ce court-métrage est exceptionnel. Il est incroyablement drôle, bourré de références à la série et à son fandom et est surtout saupoudré d'un second degré proprement irrésistible. Le casting est réellement légendaire pour le connaisseur : on y retrouve les acteurs ayant joué le Docteur (Paul McGann, Matt Smith et David Tennant compris), mais aussi les équipes techniques, les familles, les showrunners, des guests prestigieux (Peter Jackson, Mc Kellen...), des lieux de tournage assez culte etc.
Je pense vraiment qu'ils n'auraient pas pu faire mieux pour l'occasion. Même une apparition réelle de leur part dans l'épisode des 50 ans proprement dit n'aurait pu atteindre ce niveau de quasi-perfection. Le Whovian se bidonnera du début à la fin, et même le spectateur moins connaisseur se surprendra à rire à quelques vannes bien construites et à la formidable parodie d'épisode qui se déroule au sein des studios de Cardiff. Bref c'est réellement un plaisir à regarder, et ça égale sans aucun souci, en terme de plaisir et d'ingéniosité, les célébrations un peu plus mises en avant (The Day of the Doctor et le docufiction An Adventure in Space and Time).
Messieurs, ça a été un plaisir de vous revoir, et je vous tire mon chapeau bien bas !
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