Arlésienne parmi les arlésiennes, bien failli ne jamais sortir, The Flash arrive au bout de sa course pour enfin atterrir et se crasher dans nos salles...
Que dire, que dire...
The Flash est visiblement hideux. C'est un fait.
Dès le début, le choc est violent...
L'humour est en dents de scie, y a rien de bien foufou et l'angoisse pointe...
Si le reste du film est du même acabit, ce sera deux heures vingt de souffrance...
Et pourtant, passer cet intro foireuse, le film trouve son chemin, sa destiné, son cœur émotionnel. Malgré les alertes lancés par ses proches, Barry Allen fonce dans le passé pour une belle raison : sauvé sa maman. Et évidemment, ça va mettre un zouk pas possible et Barry devra passer le reste de l'histoire à réparer son erreur.
Dès le choc avec son double plus jeune, Ezra Miller montre un vrai tempo comique et joue à merveille sur les caractères opposés de ces deux flash. Certains gags marchent vraiment bien et tombent pile au bon moment. En gros et contrairement à beaucoup de film du MCU, il n'y a jamais de blagounette pour désamorcer une scène dramatique. Le film trouve un bon rythme qui fait que je me suis jamais ennuyé. Les caméos sont bien amenés et servent l'histoire. Elles ne déborderont jamais sur le récit de Barry. Celle-ci d'ailleurs tiendra une conclusion très émouvante, inattendu de la part d'une production très grand public.
Alors oui, The Flash n'est pas le plus beau pour aller danser, son introduction est calamiteuse et les choix artistiques sont discutable... Mais derrière sa bouillasse (qui malgré tout possède quelques plans fort sympathique) se cache un film attachant dont l'ambition n'était nul autre que de raconter l'acceptation d'un deuil.