Une comédie satirique avec pour thème central Song Kang-ho masqué qui fait du catch, quoi de mieux pour allécher un spectateur déjà conquis ? Pourtant, malgré toutes ses bonnes intentions, The Foul King déçoit, et peine à emporter.
Im Dae-ho est un rêveur inconditionnel, perdu dans ses fantasmes d’enfance où il se voyait rejoindre les ligues professionnelles de catch. Pas étonnant qu’il soit un employé de banque médiocre, constamment en retard et n’apportant aucun résultat. Raison suffisant à son patron pour le martyriser ? Pas vraiment, mais dans un pays où le boss est roi, Im Dae-ho a régulièrement le droit à une belle rossée par son supérieur, qui prend un malin plaisir à l’humilier et lui faire des clés de bras. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne craque, d’autant qu’il tombe par hasard sur une salle d’entraînement, et parvient à convaincre le coach de ladite salle de lui apprendre à au moins contrer les prises de son tyran. Reprenant peu à peu goût pour le ring et la comédie combative, il va se lancer corps et âme dans sa passion.
La critique en intégralité : https://onsefaituncine.com/2020/10/05/retrospective-kim-jee-woon-1-les-debuts-prometteurs/