Dans un paisible pavillon de banlieue - le décor propice au cinéma des eighties - la foudre s'abat sur l'un des arbres du jardin de Glen (tout jeune Stephen Dorff), quand le tronc brûlé et en partie détruit laisse apparaître une fissure ? Les distractions étant rares dans ce petit coin tranquille de l'Amérique de la "Middle Class", Glen et son copain Terry (Louis Trip) entreprennent donc d'agrandir la fissure (ah les mômes !). Mal leur en a pris, car celle-ci communique directement avec les enfers ! Je rassure tout de suite le jeune public, nous somme devant une péloche pop-corn de 1987, typiquement le genre de film faisant le bonheur d'adolescents boutonneux les mercredis après-midi, rien d'insurmontable donc. Où en étais-je ? Ah oui, une invasion de la Terre par les forces du Mal, par la fissure est à prévoir, d'autant que les incantations d'un groupe de hard-rock et la mort d'Angus, le chien de Terry, libérent une horde de démons déboulant dans la propriété. À nos spéléologues en herbe de jouer les chasseurs de monstres. Bientôt, Alexandra (Christa Denton), la grande soeur de Glen, viendra leur prêter main forte. Aux commandes de ce combat classique entre le bien et le mal pour teen-agers, on retrouve Tibor Takacs, (futur réalisateur de "Lectures Diaboliques", Grand Prix au Festival Fantastique d'Avoriaz 1989). Rien de bien nouveau sous le soleil de la comédie fantastique des années 80, mais "The Gate" fait partie des petits films empreints de nostalgie qu'on aime revoir !