Film des eighties avant tout destiné aux adolescents entre 16 bougies pour Sam & Poltergeist, The Gate - La Fissure est une petite production de 3 millions de dollars réalisé par le cinéaste Tibor Takács (Lectures diaboliques, Sabotage).
Glen et Terry découvrent par hasard une mystérieuse fissure suite à un vieil arbre déraciné. Ses enfants, laissés seuls à la maison le temps d'un week-end avec la grande sœur Al, déchaînent accidentellement une horde de démons malveillants de ce trou mystérieux. Sans le savoir, ils viennent d'ouvrir un passage entre notre monde et un univers terrifiant, peuplé de forces démoniaques...
Ce petit film fantastico-démoniaque des familles nous fait découvrir la première apparition à l'écran d'un jeune acteur de 14 ans, un amateur d'astromodélisme nommé Stephen Dorff (Blade, Les Immortels), ainsi que Christa Denton (Micki & Maude, Huit millions de façons de mourir), Louis Tripp (The Gate II), Kelly Rowan (Candyman 2, 187 code meurtre) et Jennifer Irwin (Sex Friends, Bad Teacher).
AKA KUDO ALLA ETA.
La foudre a frappé l'un des arbres du jardin et le petit Glen contemple la bizarre fosse qui s'est ouverte sous le tronc abattu. Les distractions étant rares dans cette banlieue paisible d'une cité américaine parfaitement anonyme, Glen et son copain Terry entreprennent d'élargir le trou. Ils en retirent une géode qui libère d'étranges lueurs. Un album de hard rock livre la solution. Le gouffre communique directement avec les enfers. Une invasion de la Terre par les forces du Mal est prévisible. En effet, mettant à profit une longue absence des parents de Glen et d'Al, sa grande sœur, une myriade de démons déboulent dans le jardin...
Allo !
Tu as été méchante !
La construction de The Gate est d'un classicisme éprouvé, certes ce n'est pas trop mal fait et regardable mais il y a une certaine longueur dans la première partie, les quarante-cinq premières minutes sur les 80 minutes du long métrage sans le générique de fin. Dans la dernière demi-heure, la mise en scène de Takács se réveille, les forces du mal se déchainent et les jeunes héros se surpassent ! Les effets spéciaux surtout des effets en stop-motion des petits démons ou autres maquillages de costumes en latex du zombie font à notre époque encore illusions, c'est très correct cependant il n'y a rien que l'on n'ait déjà vu dans d'autres série B fantastique, les diverses péripéties (la boum finissant en séance de spiritisme, la pyjama party et l'arrivée des suppôts de Satan) avec la musique du diable arrivent au moment où on les attend et le gros seigneur des démons se fait renvoyer en enfer juste aux dernières minutes du long-métrage pour le happy-end ! Gate II toujours réalisé par Tibor Takács reprendra à peu de chose près la même histoire…
Tu vas payer pour la vie de Al !