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La pièce manquante
Avec Polanski comme réalisateur, ce thriller politique ne pouvait que porter sa marque, et c'est vrai que le cinéaste tourmenté renoue avec ses obsessions. Ce ghost writer est bien cet écrivain...
Par
le 23 août 2011
60 j'aime
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The Ghost Writer par Olivier Paturaud
The Ghost Writer aurait pu être un grand film politique dénoncant les collusions entre le gouvernement britannique, la CIA et le complexe militaro-industriel ; Polanski n'en fait rien, il préfère reconstruire à partir du roman de Robert Harris (qu'il suit quasiment à la lettre, la plupart des dialogues sont tirés du texte) l'histoire qu'il a toujours raconté, le récit du débat de l'homme avec son propre destin qui ne peut se résoudre que par une issue tragique (la fin est la seule variation de taille par rapport au roman). Ce film est aussi en creux une émouvante évocation de la propre vie de Polanski (Lang est cloitré sur son île pour éviter un procès). Ewan Mc Gregor a enfin un rôle à la hauteur de son immense talent. Son corps et tous les traits de son visage expriment magistralement l'effarement puis la paranoïa avant de disparaître littéralement. Polanskissime.
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Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes top meilleurs films 2010, une vie au cinéma, top 100 films (1945-....), Top Roman Polanski et Du roman à l'écran. Adaptations : lus et vus.
Créée
le 12 mars 2015
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3 commentaires
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