Tel un bonbon acidulé, the Grand Budapest Hotel chatoie sous la langue et se déguste avec plaisir. Les personnages sont hauts en couleur, l'interprétation impeccable nous honore de la présence de l'antédiluvien F. Murray Abraham. La composition maniaque de Monsieur Anderson est sous contrôle, comme d'habitude. L'hommage rendu à Stefan Zweig donne une note plus grave et demeure tout à fait dans le ton.

Une fois la friandise consommée, que reste-il ? Un joli conte enchanteur un peu froid. La bouche est mise en appétit, et même si on a commencé par le dessert, on reste sur sa faim. On passe au plat de résistance ?
Llywel
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le 12 mai 2014

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Llywel

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