Anderson veut faire de The Grand Budapest Hotel un film au rythme enlevé, agrémenté d'un ton burlesque. Seulement le rythme n'emporte que rarement et le ton burlesque ne fonctionne aussi que très rarement. Le burlesque n'est pas assez poussé, il est surtout peut inventif, tout ce que fait Anderson a déjà été fait ailleurs en mieux. Les gens courts, les portes claques, mais où va cette histoire? Nulle part. Il n'y a rien de communicatif là-dedans, combler les manques par de l’énergie en continu n'arrive pas à masquer le ratage comique dont fait preuve Anderson avec The Grand Budapest Hotel.