Ronnie organise un Disco Tour avec son fils, Brayden. Un jour, une femme plantureuse y participe, créant une rivalité amoureuse entre le père et le fils. Au même moment débarque un étrangleur huileux qui arpente les rues la nuit en quête de victimes.
J'ai assisté à la représentation de "the greasy strangler" au PIFFF 2016. Le film a été réalisé par Jim Hosking.
Le postulat de "The greasy strangler" est très décalé. Des personnages colorés et bizarres aux couleurs de la ville, tout est très étrange dans "The greasy strangler". Coté humour, le film oscille entre le comique de répétition ("disco tour" organisé par Ronnie racontant le séjour dans certaines batisses du quartiers de groupes disco disparus des années 70: Earth wind and fire, The Bee gees, Kool and the gang..) et les gags scatologiques ou sexuels à répétition orchestrés par Ronnie.
Le film s'inspire beaucoup d'un certain cinéma indépendant qui n'a pas "froid aux yeux" (un peu comme dans "The taint"ou "sex addict") et de l'univers des réalisations de John Waters.
Le propos, s'il était tenable sur 50 minutes m'a assez vite lassé sur une durée de 93 minutes. Tout est fait dans la réalisation pour insister sur l'aspect répétitif (invectives à base de "bullshit artist" entre le père et le fils, passages en boucle au "car wash" du "greasy strangler" après chaque assassinat...)...vous avez dit "comique de répétition"?
La bande originale, que ne renierait pas la formation des "Résidents", est tout à fait dans le ton du long métrage.
Le casting est bon, l'acteur Michael St Michaels déployant une énergie et un jeu tout à fait intéressant...ce qui n'a pas sauvé le film en ce qui me concerne.
Ma note: 3/10