Je n’ai pas apprécié ce film, c'est un fait indéniable.
En revanche je conçoit qu’il n’est pas mauvais, même plutôt pas mal.
Si les chansons sont relativement oubliable de part leur manque flagrant d’originalité, le film fait son office en terme de spectacle, proposant de la poudre aux yeux, assumant son statut de comédie musicale.
La majorité des personnage se trouve somme toute peu développée et cela se ressent par la figure du personnage principal que je trouve antipathique durant la quasi-totalité du long-métrage.
Les acteurs s’en sortent bien, les parties chantées sont d’ailleurs plutôt agréable en ce qu’ils assument pleinement l’aspect côté factice de The Greatest Showman.
Les comédies musicales… il y a, entre autre, celles qui assument leur statut et leur postulat tout en proposant du neuf, celles qui se contentent de brosser dans le sens de la nostalgie les spectateurs et celles qui sont moches.
HOHOHO HO HOHOHO
Vous aurez aisément deviner que je considère The Greatest Connard comme faisant partie de la dernière catégorie.
Les décors volontairement toc, les rêves éveillés (la lune 12000 fois trop grosse), les chansons… inspirées… tout sonne faux dans le mauvais sens du terme, celui où on se dit « c’est bon, je peut quitter l’attraction pourrie de la fête de mon village paumé ? ».
Alors oui, ce film est loin d’être une immondice, il est même parfois plaisant, mais semble aussi sincère et mercantile que son personnage principal, qui est à mon sens, avec l’emballage que j’ai du mal à digérer, le gros point noir de l’œuvre.
Alors pourquoi ai-je dit que je le trouve plutôt pas mal ?
Et bien contre toute attente, je reprendrai les mêmes arguments que pour descendre le film car si l'on y est sensible, cette féerie peut s'avérer déclencher une réaction totalement opposée à la mienne.
Mêmes arguments à un détail près, que l'on aime ou pas le film, que l'on souhaite le défendre ou pas, nul ne peut lui reprocher sa principale qualité à mes yeux, qui n'est guère une qualité technique même si la technique lui permet de se décupler : son énergie.
Il se dégage de The Greatest Showman une générosité agréable, une envie de parler à tous, à défaut de réussir à faire de ses "freaks" autre chose que des "freaks".
Et ça, pour moi, c'est de la poudre aux yeux qui mérite d'être mise de côté, que je trouve louable.
Ceci étant dit, même dans ce cas, le film n'est pas exceptionnel à mes yeux.
Barnum est un connard/20