Difficile d'écrire quelque chose de constructif au sujet d'un tel machin : extrêmement violent, vulgaire et vomitif de part en part The Green Elephant occupe tout le corridor de notre sens moral, parvenant néanmoins à tenir pleinement ses promesses de bonne grosse série Z ultra-hard et débile de la plus hénaurme scène façon torture-porn au plus petit photogramme pourrave et laid bien comme il faut.
En un mot comme en cent cette débauche complaisante auto-produite à renfort de vodkas et de binouzes est une merde proprement immonde et haïssable, campée par deux gugusses posant leur pêche dans un bunker suintant l'urine et la bêtise humaine par tous les pores de ses quatre murs fortement décrépits. D'emblée la réal nous plonge le nez dans son caca familial au gré de litanies vides de sens et de plans tartes montés en mode truelle, caca dans lequel on discerne une relation amitié-ressentiment entre nos deux sbires aux yeux injectés de bibine et de conneries plus grosses que mon dernier perfect.
Sinon y'a du gore et des viscères dans les 20 dernières minutes, histoire d'exciter les amateurs de trash et de gratuité grotesque ( genre nécro-scato-homo-oesophage qui trompe hénaurmément ...). Bref un étron vermoulu qui n'a strictement aucun intérêt mais qui se démarque remarquablement par sa stupidité maousse costaude. Tirons solennellement la chasse au sortir de cet édifiant caca moisi du dimanche... Plouf !