The Green Hornet par jessyka
Michel Gondry, on le connaissait réalisateur caméléonesque passant du film indé américain (Eternal Sunshine...) au film d'auteur français (La Science des Rêves) avec excellence, on croyait qu'il n'irait jamais verser plus loin dans le grand public que ce qu'il avait fait avec Soyez sympa, rembobinez. Mais lorsque The Green Hornet sort dans les salles cette année, toutes nos belles illusions s'effondrent.
Charlotte Gainsbourg cède sa place à Cameron Diaz et le héros doux-dingue à l'accent hispanique est remplacé par un véritable super héros de superproduction américaine. Mais l'on a beau cumuler les « super » dans la formulation, le résultat en est bien loin.
Avec son frelon vert, Gondry ne donne même pas l'envie de s'appesantir sur le sujet avec une critique amère. L'on résumera simplement la médiocrité et le peu d'intérêt de cette production en soulignant l'aspect bancal de l'intrigue comme de l'humour. Et bien sûr, on déplore le manque de ce qu'il y a d'ordinaire de plus attachant chez Gondry : un duo frappant et efficace. Ici, les deux compagnons sont déchirants et non attachants et l'on trouve définitivement plus de force dans le couple d'Eternal Sunshine Of The Spotless Mind que dans ce duo là. Dommage, pour des super héros.