Hell's Kitchen
Franchement je dois bien avouer que je m’attendais à pire, à bien pire, je n’aime pas et je n’ai jamais aimé Eli Roth, je trouve son cinéma vulgaire et facile, ce projet Green Inferno qui trainait...
le 17 oct. 2015
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The Green Inferno nous conte l'histoire de Justine, jeune étudiante pleine de fougue humaniste qui se laisse embrigader par une bande de hippies tout aussi humaniste (et tête à claque que ça en est déjà irritant) pour venir en aide à une tribu de la foret victime des bulldozers d'une multi-nationale dévorant avec toujours plus d'avidité le poumon du monde.
Jusqu'ici tout va bien, la petite bande de végétaliens fumeurs de marijuana débarquent sans encombre ou presque
(Ed Sheeran a failli y laisser une couille)
sur les lieux, les gars s’enchaînent aux arbres, les ouvriers sont stoppés net dans leur orgie de troncs sauvagement abattus, les smartphones sont dégainés, la magie du streaming live s'opère et la twittosphère peut contempler le désastre amazonien. La foret est sauvée (mouais) et toute la petite bande de vegan peut rentrer fièrement au bercail l'ego gonflé de retweet et de partage sur Facebook.
Seulement voilà, sur le trajet du retour, pendant que tout le monde se congratule et s'astique le manche en lisant les nouvelles de leur exploit, l'avion tire une drôle de trogne et pique sévèrement du nez. Le décompte des cadavres peut commencer. Les survivants du crash font connaissance avec les autochtones, que le festin commence !
Hé ben, c'était pas si mal ! Eli Roth nous sert un bon film de cannibales. Les personnages sont relativement bien présentés, on arrive rapidement à détester cette bande de hippies élevée au tofu et au lait de soja. Les voir se faire dégommer l'un après l'autre à quelques chose de jouissif. Le Gore y est, mais pas de quoi se faire censurer par la moitié du globe. Quelques petites notes d"humour fort savoureuses.
Mais surtout, un gros majeur bien gras aux pseudos humanistes dont la seule motivation est de se gonfler l'ego en défendant n'importe quelle cause, du moment que ce soit médiatisé et vu par le plus nombre. Là, c'était du bon boulot !
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Créée
le 8 nov. 2015
Critique lue 481 fois
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