Si Wilde a conté l’histoire d’un homme faisant un pacte pour que son portrait seul subisse les outrages du temps à cause des vices auxquels il s’adonnait (Le portrait de Dorian Gray), Everett, lui, tisse une toile où Wilde renaît dans toute sa complexité.
Broyé par des années de prison et d’humiliations, persécuté par la plupart des gens qui le reconnaissent, Wilde demeure prisonnier de son amour de la vie, de l’art et des plaisirs libertaires. Comme le dit discrètement Reggie (campé par Colin Firth) à Robert Ross (journaliste et amant de Wilde qui dédiera sa vie après la mort de Wilde à faire revivre le génie de l’artiste) : « Fais attention il te dévorerait. Il ne peut pas s’en empêcher“.
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