Si Wilde a conté l’histoire d’un homme faisant un pacte pour que son portrait seul subisse les outrages du temps à cause des vices auxquels il s’adonnait (Le portrait de Dorian Gray), Everett, lui, tisse une toile où Wilde renaît dans toute sa complexité.


Broyé par des années de prison et d’humiliations, persécuté par la plupart des gens qui le reconnaissent, Wilde demeure prisonnier de son amour de la vie, de l’art et des plaisirs libertaires. Comme le dit discrètement Reggie (campé par Colin Firth) à Robert Ross (journaliste et amant de Wilde qui dédiera sa vie après la mort de Wilde à faire revivre le génie de l’artiste) : « Fais attention il te dévorerait. Il ne peut pas s’en empêcher“.


La suite :
Ma critique sur le site LeMagDuCine

RedacJack
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste Les meilleurs films de 2018

Créée

le 12 déc. 2018

Critique lue 453 fois

1 j'aime

3 commentaires

RedacJack

Écrit par

Critique lue 453 fois

1
3

D'autres avis sur The Happy Prince

The Happy Prince
ChristineDeschamps
8

Critique de The Happy Prince par Christine Deschamps

L'histoire d'un prince malheureux qui raconte des histoires flamboyantes pour tromper son désespoir. Oscar Wilde fascine forcément, pour peu qu'on ait jeté la moitié d'un œil sur n'importe quelle...

le 6 août 2023

1 j'aime

The Happy Prince
Cinephile-doux
5

Born to be Wilde

Dandy des lettres, provocateur au verbe haut et à la morgue cynique, Oscar avait tout pour choquer la prude Angleterre. Born to be WIlde ! Et son homosexualité, c'était l'assurance de gros ennuis et...

le 24 déc. 2018

1 j'aime

The Happy Prince
RedacJack
7

Critique de The Happy Prince par RedacJack

Si Wilde a conté l’histoire d’un homme faisant un pacte pour que son portrait seul subisse les outrages du temps à cause des vices auxquels il s’adonnait (Le portrait de Dorian Gray), Everett, lui,...

le 12 déc. 2018

1 j'aime

3

Du même critique

Conjuring - Les Dossiers Warren
RedacJack
9

Wan again

L'ami James Wan confirme avec sa seconde incursion dans le domaine de la maison hantée qu'il est l'un des meilleur réalisateur de série B depuis la pré-retraite méritée de Carpenter. La mise en...

le 26 juil. 2013

16 j'aime

7

Malavita
RedacJack
3

Bienvenue chez Besson

Ce qu'il y a de rassurant avec Luc Besson, c'est qu'il est constant dans la médiocrité et qu'il tend parfois à la nullité sublime (voir l'abominable Jeanne d'Arc). Cette fois l'ami Luc (peut-être...

le 23 sept. 2013

15 j'aime

18

Infinite
RedacJack
3

Critique de Infinite par RedacJack

Infinite commence comme un blockbusters très con, mais plutôt bien mise en scène (Fuqua est un yes man mais un yes man avec du talent (voir Training Day et le premier Equalizer). On ne comprend pas...

le 16 juin 2021

10 j'aime

2