Plus ça va et moins j'ai envie de voir the snowpiercer. Moi j'imaginais une fleur, un edelweiss par exemple, tu vois le truc? Vouais tu vois le truc et tu dois en avoir marre qu'à chaque critique je commence par parler d'autre chose que le film, je te comprends, mais je m'en fous. Nan mais oh!
Parce que bon, le transperceneige, c'est un titre moche. Qui rebute, qui donne pas envie. Quoi l'humanité vie dans un train, putain mais ça ne va plus. En sortant de Gravity, un film grave, je confiais ce sentiment à Guyness, où était ce avant la séance, who cares? Et là le bougre me répond "mais c'est Bong Joon-Ho, le meilleur réalisateur coréen." Déjà t'imagines, prendre des leçon de cinéma asiatique de la part de ce cher Guyness, ça agace, surtout que je ne suis pas d'accord. Je veux dire, Memories of Murder est un putain de film, juré, c'est du très lourd, mais j'aime quand même plus Sympathy for Mister Vengeance, de Park Chan-Wok donc.
Je sais pas, c'est comme ça, c'est grâce à Park que j'ai commencé mon incursion dans le cinéma du pays du matin frais (according to wikipedia), alors forcement, je suis resté sur ce film là, un peu choqué, beaucoup conquis.
Il avait au moins raison sur un point Bong n'est pas un manche, loin de là. Alors vendredi en passant chez Videodrome 2, j'ai pris The Host, histoire de voir si le bonhomme me ferais plaisir une seconde fois. N'y vois rien de sexuel là dedans, allons, ressaisis toi.
Alors, oui, the snowpiercer redevient un film à voir, la priorité restant à définir.
Parce que ce qui frappe avec The Host et qui était déjà présent dans MoM, c'est écrit dans mon titre mais j'vais te l'écrire de nouveau.
Tu peux avoir de l'espoir mais entre nous oublie ce concept. Parce que dans ce film l'espoir est quasiment réduit à néant.
Et c'est sûrement ça qui (me) plait. Fuck les happy end mon pote, fuck le soleil après la pluie, fuck you, fuck me, fuck it together!
Je n'avais pas déceler tout ce qu'on peut y trouver, mais fort heureusement, depuis que je consulte parce que je suis passé à côté du sous texte de Gravity, j'avais quand même un peu compris le sous texte sur l'immixtion* des united states of america et sur (une nouvelle fois) l'incompétence des autorités sud coréennes (mais c'est quand même récurent dans le peu de films sud coréens que j'ai vus).
Tu y trouves des plans juste époustouflant, de toute beauté. De quoi alimenter la liste sur les images qui feraient de belle cover sur facebook sans problème. Exemples : le plan en plongée où le gars veut se jeter du pont avant que ses collègues n'arrivent, le premier lâché d'agent jaune (là j'avais grillé la référence à l'agent orange, merci monsanto, merci cage** même si j'ai pas souvent écouté ce morceau) est aussi très saisissant...
Et si le film commence de façon un peu poussive, sérieux toutes ces bouteilles de produits toxiques..., on rentre vite dans une putain d'autre ambiance et le film n'oublie pas de marquer des points avec des musiques en décalage, comme lors de l'évasion de l'hôpital, qui apportent une petite touche comique mais pas ridicule. Relançant l'espoir à de nombreuses reprise pour mieux l'anéantir dans un affrontement final tendu mais où l'on n'hésite pas à insérer, encore une fois, de l'humour avec un lancé de cocktail molotov foiré...
Après la pluie, point de soleil, je l'ai déjà dit, mais de la neige. Et imprégner son film de pluie et le clôturer sur un paysage urbain enneigé, c'est comme me demander de mettre la tête dedans après euh attends, je suis pas certain de la finir cette phrase...
xoxo.
- en cherchant ingérence, j'ai appris un nouveau mot.
** en cherchant agent orange une fois j'étais tombé sur le fameux agent orange de monsanto. J'y suis retombé il y a peu de temps en lisant un article sur toutes les bonnes choses que nous a apporté monsanto...