À chaque tentative d'originalité vaseuse son lot de hipsters pédants qui viennent expliquer que le film trop subversif dans sa façon de ne pas montrer quoique ce soit éveille leurs émotions d'une façon indescriptible et bien évidemment inaccessible à la plèbe bien trop simple d'esprit pour apprécier la subtilité d'une salade d'images comme de mots.
Soit. Très peu pour moi cependant. Dans les faits, skinamarink se résume à une série de plans qui cadrent tout sauf le sujet dans une maison coupée du monde au sein de laquelle a élu domicile une voix.
1h30 à entendre plus qu'on ne suit 2 gamins qui jouent pour 5 minutes utiles à une sorte de développement du phénomène. Ce que l'on observera principalement ? Des coins de murs, des commodes, des portes qui clignoteront parfois, 3 screamers disséminés dans le film pour faire monter un peu la tension du spectateur qui s'endort, et un final qui ne dévoile rien.
Je ne sais pas qui sont les gens qui prétendent avoir ressenti quoique ce soit d'autre que de l'ennui devant ce film, mais rien ne permet de construire la moindre angoisse dans tout cela, hormis le moment où l'on regarde sur le lit du point de vue d'un enfant.
L'ennui du début à la fin.