Là, je dois quand même dire bravo, au moins juste pour ça: j'ai trouvé que le film retransmettait vraiment bien le chaos que représente un tsunami (surtout un tsunami cette envergure, celui de 2004). De plus, le réalisateur (Juan Antonio Bayona), ne concentre pas le film sur la catastrophe elle même, mais sur l'après, ce qu'il se passe pour la famille (et pour tout le monde plus généralement) une fois la vague passée.
Personnellement, étant une très (très) grande sentimentale, j'ai pas mal pleuré (que cela reste entre nous), mais pas uniquement parce que le film est émouvant, surtout parce que, en voyant les images du moment de la catastrophe, même si ce n'est qu'un film, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à la réalité, au vrai tsunami, et a ce qui s'est passé... c'est marquant, rien qu'en l'imaginant.
Enfin, on a aussi des acteurs qui sont, selon moi, vraiment convaincants, que ce soit le père (Ewan Mcgregor), la mère (Naomie Watts), en passant par les 3 enfants, tous rentrent bien dans la peau de leur personnage, donc évidemment on se retrouve face à quelque chose de bon, et intéressant.
Après, j'en conviens, le film n'est pas parfait (la perfection n'existe pas, tout le monde sait ça !): il y a plusieurs éléments que l'on peut facilement deviner dès le début: par exemple, on sait très bien que la famille ne va pas mourir.
D'ailleurs, l'idée de focaliser la première partie du film seulement sur la mère et le fils aîné, sans donner aucune nouvelle du père et des 2 autres garçons, est une idée plutôt bien trouvée.
A la fin aussi, on pourrait presque douter que la mère va y passer.
On sait aussi qu'à la fin, ils vont tous se retrouver.
Là pareil, c'est pourtant plutôt bien fait, le passage où ils se retrouvent tous dans le même hôpital sans le savoir, on douterait presque de voir les retrouvailles a ce moment là... mais ça ne prend quand même pas.
Et il y a aussi la musique, comme je l'ai lu à plusieurs reprises, c'est vrai qu'il y a beaucoup BEAUCOUP de violons... mais personnellement, ça ne m'a pas gênée le moins du monde parce que:
- j'étais trop concentrée sur les images, lorsqu'il n'y avait que de la musique, et à écouter les personnages quand ils parlaient,
- étant violoniste, ce n'est pas cet instrument qui va me déranger...