Je n'oublierai pas si tôt ce film australien.
Assez minimaliste au niveau du décor et des personnages (seulement 3 acteurs, c'est un record), tout a été misé sur le scénario. Un scénario complexe comme j'aime, à mi chemin entre la science fiction et la comédie romantique.
Comme référence, on pense de suite au magnifique Eternal Sunshine of the Spotless Mind, pour le coté histoire d'amour avec trifouillage de cerveau.
Bien entendu sur, il est difficile d'égaliser le niveau de la poésie de maître Gondry, et le charme du duo Jim Carrey - Kate Winslet, mais l'histoire vaut le détour.
Ici les deux acteurs principaux sont inconnus au bataillon, mais sont à la hauteur, et dans le rôle du 3eme personnage, le perturbateur, on reconnaîtra Alex Dimitriades alias 'Nick Poulos' de la série Hartley, coeurs à vif
Sans trop en dévoiler sur l'intrigue, je mentionnerai juste qu'il y a des sauts dans le passé et des boucles temporelles, qui évoquent évidement Retour vers le Futur, Looper ou autre Code Quantum..
L'affiche dit vraie lorsqu'elle annonce "une fable geek et romantique" puisqu'il y en a pour tout les goûts : d'un coté la boucle temporelle plaira aux geek informaticiens, et de l'autre la relation de couple, des réflexions sur l'équilibre entre la spontanéité et le contrôle, la sensibilité, la tristesse, la jalousie, la paranoïa, etc..
Bref, The Infinite Man, c'est un petit film (pour le budget) qu'on pourrait regarder en boucle.
Le film est distribué par Pickup Films (une jeune strat-up spécialisée dans l'e-distribution et à qui je souhaite une longue vie).
critique publiée sur http://critique-ouverte.blogspot.fr/2015/06/the-infinite-man.html