The Innocents est merveille du genre. Il ne peut toucher de par sa nature qu’un public assez restreint, friand d’atmosphères parfaitement glauques et de personnages tous plus intimidants les uns que les autres, mais ce public ne pourra qu’être comblé par un tel long-métrage. De la première à la dernière seconde, il fait planer une ambiance lugubre, qui permet d’atteindre des moments de terreur comme on voit rarement au cinéma, à certains moments du film et en particulier sur sa fin. Eskil Vogt maîtrise à la perfection la montée en puissance de ses scènes phares, au point que certaines deviennent presque irrespirables. La tension ne cesse de grimper et saisit le spectateur aux tripes, bien plus longtemps qu’il ne l’espérait, et tant mieux, car c’est là qu’il va chercher sa force et son caractère unique et spécial. The Innocents est un film dont on ne peut se sortir indemne, tant ses scènes choquent et terrorisent. Cela n’est d’ailleurs pas seulement dû au talent bluffant du réalisateur, mais aussi aux performances royales d’acteurs pourtant encore très jeunes. Il m’est très difficile de trouver quoi que ce soit à reprocher à ce film, tant il m’a surpris par sa puissance et sa justesse. Quel plaisir d’aller voir de tels films de genre au cinéma !
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