L'Opéra sanglant
Suite au succès du Syndicat du crime, John Woo peut maintenant se lancer dans des projets personnels et qui lui tiennent à cœur, à commencer par The Killer en 1989 où il va s'attarder sur un tueur ...
le 1 août 2017
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John Woo livre ici un polar testostéroné, où le sang gicle, où les mecs tirent dans des chorégraphies bien orchestrées, où les pigeons et les tourterelles apparaissent çà et là, où les gens se rencontrent dans des églises avant d’aller exécuter leurs congénères, où le héros se déplace en BX (oui, oui, la Citroën), où le mot honneur n’est pas sans signification et où il vaut mieux ne pas rater sa cible sinon on se fait dessouder illico presto.
Portant déjà tous les éléments qui lui permettront une entrée à Hollywood (montage très brut, plans serrés), ce film possède également plein de références. Véritable clone du SAMOURAÏ de Melville (avec le même prénom, du moins en VF), il agît avec le même professionnalisme sûr, la même félinité, allant même (en début de film) jusqu’à revêtir chapeau et manteau long, vivant dans un appartement à peine plus meublé, et tombant amoureux de celle qui sera sa perte.
Il y a également beaucoup de clins d’oeil appuyés aux westerns et aux films de sabre.
Les personnages sont très travaillés, et nous entraînent avec eux dans cette odyssée meurtrière et fatale.
Créée
le 30 déc. 2024
Écrit par
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