Manuel intime pour parfait petit trou-du-cul
Pour être le roi de la pègre new yorkaise, il faut :
- avoir un costard à 15K$ et se trimbaler en limo. Ca c'est la base. Si t'as qu'une bicyclette, reste plutôt chez mémé, à l'évidence ça pourra pas le faire.
- être entouré d'une bande de lascars sans cervelle avec 10 kgrs d'or autour du cou.
- peloter ton avocate dans le métro, attendre les racketteurs et leur tournevis pour leur filer plus de biftons qu'ils demandent, alors que t'as un fling à la ceinture. Accéssoirement, tu peux aussi leur proposer du taf, ça te fais gagner quelques points sup.
- faire le mec charitable alors qu'en fait t'es un enfoiré.
- enfin, se passer de savon lorsque tu prends ta douche...la mousse c'est pour les nazes.
Outre l'enseignement que l'on peut en tirer dans l'optique de s'orienter professionnellement, - The King of New York - c'est des personnages à fond caricaturés, et un jeu d'acteur si bon qu'on pourrait croire qu'ils sont tous massivement en train d'improviser.
Il y a Lawrence Fishburne dans ce film, mais c'était avant qu'il endosse le costume de Morpheus, mais bien, bien, bien avant.
Et, il y a Wesley Snipes dans ce film, avant qu'il endosse...qu'il endosse...ah ben non, lui depuis n'a pas progressé d'un seul petit centimètre.
Le scénario adopte une trame standard, sans goût ni aucune particularité, si ce n'est les quelques pas de danse de Christopher Walken.
Ce film est comme un vestiaire où la majorité des acteurs se cherchaient encore, ou seulement la serviette moite restée en boule dans le fond du placard, et le plus beau, c'est qu'on ne voit que ça...