One ne change pas une équipe qui... Pourquoi on change pas l'équipe

Il est donc venu temps de m'autoflageller et de remettre le couvert après 2 épisodes médiocres pour rester poli. Mais que voulez-vous, l'amour nous fait faire des choses insurmontables comme regarder le 3e opus d'une saga vide et même pas drôle pour faire plaisir à sa chère et tendre. Au moins, on pose le cerveau.
Au niveau du seul et unique bon point, certains effets de réalisation sont plutôt cool. J'aime bien les textes incrustés avec After Effect, les petits dessins qui se rajoutent sur le film ou ceux pour illustrer les cases à cocher dans la liste.
Mais voilà, c'est tout. C'est donc le moment de verser mon flow de critiques non constructives identiques à celles des précédents opus. Je dis bien identique car rien n'a changé et les personnages n'ont toujours pas évolué. Le pire étant Elle qui ne comprend pas qu'il serait temps de dire la vérité plutôt que de cacher les choses pour prendre une décision au dernier moment. Les situations tristes sont maintenant complètement guignolesques car on connaît les personnages et on ne comprend jamais leurs actes. Que fout Marco là? Pourquoi Elle le tolère-t-elle? Elle pourrait juste lui dire pour éviter toute situation malsaine qu'il doit faire comme à l'infanterie et se tirer ailleurs.

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Rachel. Pourquoi quitte-t-elle ce looser de Lee avant de partir à la fac en prétextant que ça n'a aucune chance de marcher? Soit tu l'aimes vraiment et tu tentes, soit tu ne l'aimes pas et bye-bye au moment de l'inscription. Mais, quitter quelqu'un en se chiant dans le froc à l'idée qu'une relation pourrait ne pas marcher, c'est lâche.

Au final, c'est presque drôle que le seul personnage qui semble avoir évoluer reste Noah qui refuse de se battre au moment ou cela paraîtrait légitime. En effet, le cancre bagarreur parti à Harvard a appris à se maîtriser. Dommage pour Elle, qui devrait attendre 5h30 de film (si on compte les deux premiers films) pour qu'un personnage (son père) lui annonce qu'elle casse les couilles et qu'elle a des problèmes de jeune bobo riche californienne. MER...CI

Bon, on comprend une partie des défauts une fois qu'on sait que la trilogie est une adaptation de la trilogie de Beth Reekles (17 ans lorsqu'elle écrit le premier opus). Mais bon, je demande pas la lune, mais au moins que ce soit un petit peu drôle et que les personnages ne se comportent pas tous comme des gamin.e.s écervelés de 12 ans.

Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent. A éviter, même pour faire plaisir à sa compagne qui espérerait trouver un relent nostalgique de Clueless ou Lolita Malgré Moi dans ce film. C'est très caca.