The lair : Suite à un crash d'avion en Afghanistan, la lieutenante Sinclair trouve refuge dans un ancien bunker russe. S'échappant de justesse après avoir réveillé des créatures puissantes, elle trouve refuge dans un camp militaire de fortune avec d'autres soldats américains. Mais la nuit, les créatures passent à l'attaque.
J'aime beaucoup Neil Marshall. Ses films surprennent souvent, divisent parfois, ne laissent pas indifférents dans tous les cas.
Mais là......
Clairement, c'est complètement foiré : le scénar est déjà bien pété, mais après tout, pourquoi pas. Mais ici rien ne fonctionne derrière. Les acteurs sont en roues libres et très mauvais, les effets spéciaux d'une laideur affligeante, le montage complètement à la ramasse, s'attardant sur des effets bien trop longtemps, dévoilant clairement la plasticité des créatures (notamment les passages avec l'immense langue qui s'arrête en plein air, puis repart après...), et la crédibilité des bestiole en prend un sacré coup. C'est peut être pas pire que le fait qu'elles soient complètement impossibles à tuer à l'arme à feu, mais qu'à la machette ou à la batte de baseball, ça fonctionne bien...
Autant d'éléments qui sortent le spectateur d'un film Z qui aurait pu être hyper sympa. Même après la scène Grand N'Importe Quoi post-crash d'avion d'1 soldat US vs 10 Afghans, 1 mitraillette vs 1 roquette, on voit une lueur d'espoir lorsque Sinclair descend dans le bunker à l'éclairage d'une lumière verte.... Mais on est vite douché.
Le pire de Marshall se retrouve ici. Un film peu soigné, monté n'importe comment, réalisé avec 3 bouts de carton et un peu de plastoc. Une calamité.