Renato le mafioso italo américain mono-expressif n'est pas content. Il n'y a pas vraiment de raisons à cela. C' est juste une totale limitation de son jeu d'acteur gratiné, tel un gratin dauphinois LIDL.
Pour compenser le coté linéaire de Renato, Michael Pitt surjoue son personnage sous coke et fait preuve d'une médiocrité abyssale malaisante comme jamais.
Nous avons là un magnifique spécimen de ce que Netflix produit en masse. Une dystopie filmique avec zéro budget, un réalisateur et des acteurs totalement aux fraises. Rien, absolument rien ne fonctionne, fallait quand même le faire. Je salue la performance phénoménale du réalisateur de cette chose et lui souhaite une bonne reconversion dans la vente de plantes en pots.
L'intro de 5 minutes contient une scène de torture-meurtre au cigare grotesque, une corvette, une paire de mamelles rutilantes, un pillage et trois figurants. Il manquait juste un hummer, mais il arrivera plus tard. Le cahier des charges est remplis, la suite n'arrange rien.
Il n' y a pas vraiment d'histoire en dehors du synopsis, les scènes se succèdent sans aucune dynamique, tout est plat, poussif, mou, foiré.
On se croirait dans un EHPAD au moment de la soupe au pangolin.
La scène dans le resto italien vaut son pesant de cacahuètes. L'apparition de la femme fatale anorexique au charisme d' huître avariée coincide avec la voix off type SNCF et Massive Attack en fond sonore...Enfilade de clichés, brochette de banalités. C'est un réel exploit de le faire en si peu de temps.
En apothéose, la scène de boules dans les chiottes du bar avec un remix électro immonde d' "i wanna be your dog". Remix effectué par un phacochère neurasthénique.
Cet étron dure 2h29. C'est très très long quand le film est particulièrement mauvais.
0 est une note adéquate, vraiment. On frise la note négative.