Intimes chaos relationnels
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De 1977 à 2005, la vie du peintre surréaliste polonais Beksinski et de sa famille, c'est à dire de leur installation à Varsovie, à la mort du dernier de ses membres. Film claustrophobe, La dernière famille ne quitte que rarement l'appartement de l'artiste sauf pour évoquer son fils, qui vit non loin. Ni oeuvre sur la création artistique, ni chronique des changements historiques en Pologne (aucune mention n'est faite des événements qui se sont déroulés pendant 28 ans), le film semble juxtaposer deux conceptions de l'existence, l'une stoïque et contemplative (le père), l'autre agitée et suicidaire (le fils) avec la mère au milieu, symbole de stabilité. La mort étend son ombre sur cette famille dont les membres vont disparaître un à un (vieillesse, maladie, suicide, crime). Le vétéran Andrzej Seweryn, vu notamment chez Wajda, Wargnier et Resnais, livre une composition très forte, tout en subtilité. Il a obtenu le Prix du meilleur acteur au festival de Locarno, en 2016.
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Créée
le 26 mai 2017
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