L'idée était intéressante, mais la mise en scène dessert le film et nous empêche de l'apprécier

Le Kentucky est un territoire à part aux États-Unis, à tel point que certains américains (ne les mettons pas tous dans le même panier), appellent ceux qui y vivent des « hillbilly », un terme péjoratif qui signifie « plouc » ou « péquenaud ».

Les documentaristes Thomas Jenkoe & Diane Sara Bouzgarrou dressent le portrait d’une famille du Kentucky rural et surtout de Brian, patriarche poète digne de cette Amérique sauvage sur le déclin. Typique du Kentucky frappé de plein fouet par la crise économique & écologique. Témoin d’un passé qui ne renaîtra jamais de ses cendres et devant faire face à un avenir ampli d’incertitudes.

The Last Hillbilly (2021) est découpé en trois chapitres, "Sous l’arbre familial", "La friche" & "La terre de demain" où durant près de 80min, ils tentent de dresser le portrait de ceux que l’on surnomme les « bouseux » et dont Brian assume pleinement d’être taxé de consanguin & analphabète. Tourné en format 1.33, malgré les très beaux paysages des Appalaches (volontairement pas mis en valeur, c’est bien dommage), la mise en scène mollassonne aura eu raison de ma patience. C’est d’autant plus regrettable que la trame était intéressante sur le papier, mais en réalité, c’était tout autre chose.

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