Après la fin des guerres climatiques, il ne reste possiblement que de très rares humains sur une planète irrespirable. Une femme survit seule sur une colline préservée avec un robot ...
W nich cala nadzieja, tourné en Silésie (Pologne) en neuf jours, réussit son pari avec un budget probablement limité.
Délaissant le côté action couramment attendu pour le genre science-fiction le film déroule plus ou moins adroitement une histoire simple et pessimiste autour du dérèglement climatique, de l'intelligence robotique et de la solitude.
Cette histoire originale, qui ne cache pour autant pas (assez) ses influences, emmène un spectateur conciliant pendant son heure et demi avec application, humour parfois noir, plausibilité relative et appréciable travail sur l'image.
L'interprétation est correcte. Seule à l'écran, Magdalena Wieczorek, sans grand charisme, montre tout de même une volontaire froideur et assume un rôle peu confortable.
Les dialogues sont assez pauvres, le sous-titrage semble juste.
L'esthétique est un des points forts du métrage, cette image terne, ces couchés de soleil, ces jeux d'ombres de de lumières et la variation des angles de vue sont immersifs et convaincants.
La bande-son, souvent discrète, est pertinente et efficace à dessein.
Au-delà de très rares incohérences et improbabilités, de références un peu lourdes et d'une conclusion d'un réel cynisme, le métrage se suit sans déplaisir, sans manquer d'ironie, de suspense ou d'intérêt.
- "Le diner est prêt ?"