Dennis Hopper tout en reprenant les ingrédients ayant fait le succès d'Easy Rider deuax ans plus tôt pousse son style encore plus loin. D'abord pour le montage et le découpage, il expérimente et ose des jumpcuts. Ensuite le scénario n'a plus aucune structure, on saute d'une séquence à l'autre d'un endroits ou d'un temps à l'autre sans continuité ou sens, ce qui fait que c'est très décousu puis il y a les scènes qui ressemblent à celle du cimetière d'Easy Rider, des genres de trips à l'acide. Mais qu'est-ce que cela raconte ? Et bien pas énormément, car ce n'est pas l'objectif. Juste l'histoire d'un village péruvien qui après le départ d'une équipe de tournage d'Hollywood se découvre un hobby, faire des simulacres de tournages.