Deux ans après « Easy Rider », Dennis Hopper donne sa propre vision du cinéma avec l’œuvre difficilement accessible « The Last Movie ». Tout commence avec une équipe de cinéma venue tourner un western au Pérou. Si tous les américains repartent après, Kansas, l’un des cascadeurs, décide de rester afin de prendre du recul vis-à-vis d’Hollywood. Il s’installe dans le village avec une ancienne prostituée. Mais le tournage a donné des idées aux autochtones qui décident de tourner leur propre film. Qu’importe si les caméras sont fausses, la violence est quant à elle, bien réelle. Surement tourné dans un état hallucinatoire, le film se perd dans des séquences sans rapports les unes avec les autres. Cette déconstruction a pourtant séduit pourtant le Festival de Venise, puisqu’il repartira avec le Prix de la Critique. L’expérience pseudo hippie sera pourtant un échec commercial. Peut-être que le jury avait reçu le conseil de prendre telle substance avant la projection.