Un type, tel Robinson Crusoé, allume un feu, avec une technique qu’on pourrait voir dans un épisode de Koh Lanta. Puis, petite visite au musée de Chico, sans les Gypsies, en Califonie, où l’on fait la connaissance du professeur John Young, un type bien étrange, et de quelques-uns de ses étudiants. C’est un professeur fascinant qui ne laisse pas de marbre ses étudiant(e)s, qui enseigne Bouddha comme s’il l’avait connu, qui mange des Pop Tarts (ce truc curieux qui semble tellement bon) et qui ne semble pas vieillir. Un soir, une de ses étudiantes, Isabel, met la main sur un bouquin qui contient une dédicace étrange pour John Oldman. Cela va jeter le trouble sur la réelle identité du professeur Young…
Dans ce film, il est question de religion, beaucoup. Ce n’est pas forcément gênant car c’est, par moments, assez intéressant dans le discours. Il est aussi question de la vie et de la mort, car Oldman est en proie à un grand changement. Au niveau de la réalisation, on est, quand même, limite devant un téléfilm que l’on peut retrouver pendant un après-midi pluvieux sur une chaîne de télévision française. Ce film n’est pas catastrophique, il a même un petit charme sympathique par moments, mais ça ne casse pas trois pattes à un canard albinos.