Peut-être que j'étais bien luné mais j'ai trouvé ce nouvel épisode de la saga des The Marine un peu mieux que d'habitude. C'est-à-dire qu'on partait de tellement bas aussi...
Le générique commençait bien mal. On avait droit à une liste d'anecdotes sur les Marines façon Les Marines pour les nuls. Non pas que ce soit inintéressant pour briller en société (tiens, par exemple, leur devise, c'est "Semper Fidelis") mais dans un film d'action se passant exclusivement dans les bois avec The Miz et une ado je ne vois pas bien le rapport.
Parce que oui tout se passe dans la forêt. On n'en bougera pas. Et muni de son flingue magique ne se rechargeant jamais, The Miz, à lui tout seul, va mettre une raclée à tout un gang de mercenaires. La police fera partie des dommages collatéraux.
En vérité, The Miz est bien le seul à être efficace. La jeune hackeuse qu'il est censé surveiller a beau avoir un QI sur-développé, elle mettra la moitié du film à s'apercevoir que, taillé comme il est, il est bien le seul à pouvoir la protéger. Oh, de l'autre côté, ce n'est pas mieux non plus. Le boss, qui aura l'honneur de la baston finale avec The Miz comme de bien entendu, est accompagné d'une blondasse décochant à peine une phrase de tout le film. Après une brève recherche, il s'avère que c'est une catcheuse. De là à penser que c'est The Miz qui a pistonné une de ses copines de ring, il n'y a qu'un pas.
Maintenant, il y a de l'action sans discontinuer et j'ai trouvé ça mieux fichu que dans les trois premiers The Marine. Je ne saurais même pas trop expliquer comment ni pourquoi. C'est un ressenti que j'ai. Peut-être parce que William Kaufman sait tirer le mieux d'un budget riquiqui de moins de deux millions de dollars pour mettre en scène des fusillades intenses bien qu'un peu redondantes à force de les voir vider leur chargeur à côté de leurs cibles. C'est encourageant pour la suite.