Oui, comme vous pouvez le constater, je regarde un film que je n'ai point vu depuis des luuuuuuuuuuuuuuuuustres, à savoir The Mask (oui, le même personnage que nous regardions quand nous étions pitchouns en version dessin animé)
Alors info pour les gros caverneux qui viennent de débarquer, en gros c'est l'histoire de Stanley, un jeune banquier beau garçon mais ultra-maladroit et poissard comme pas permis, et un chouia adulescent. Avec son meilleur ami Charlie, ils se retrouvent en compagnie d'une "cliente" (en réalité une cambrioleuse) avec une Cameron Diaz jouant une Tina dès le départ en mode "Ohlàlà regarde comme je suis mouilllééééée -dans tous les sens du terme- et haaaan ta crvaate est trop smexy take me on the f*cuking floor". Après un fiasco en tentant de la séduire, et après avoir cru que quelqu'un se noyait, Stanley tombe par hasard sur le masque aperçu au tout début du film, sans savoir qu'il va changer le cours de sa vie... Et aussi changer celles de nombreuses victimes en se vengeant des voyous en tout genre.
Ce qui me fait apprécier ce film c'est L'HUMOUR bien cartoon, avec un Jim Carrey plus que parfait (sérieusement, vous auriez pu imaginer quelqu'un encore plus ressemblant et aussi poilant ?) qui colle parfaitement à l'univers =D Surtout qu'il fait partie des acteurs qui, à mon humble avis, interprètent le mieux les personnages marrants bien barrés. La piètre tentative de se transformer devant le professeur était marrante, tout comme le numéro de danse, la drague dans le parc (avec la grosse gondole), la fouille, la danse juste après en mode comédie musicale... x'DDD Et plein d'autres passages dont l'énumération prendrait des siècles... Les grimaces de Jim Carrey et son visage expressif ne font que rajouter au côté comique du film =D
Ensuite les musiques avec un rythme comme je les aime <3
Aussi toujours ce côté "histoire de super-héros" avec le classique schéma du "mec timide ultra-poissard que tout le monde domine" qui va se changer en super-héros à l'aide d'un procédé aussi magique qu'inattendu et, bien entendu, va attirer les soupçons de la police malgré les diverses excuses (ouais nan en fait, tu sais, c'était un vieuuuux pote et bah si on se voit plus c'est parce que lui il aime faire la fiesta et moi ben je roupille ; ah ben non en fait c'est quelqu'un qui a volé mon pyjama trop mignon pendant que je dormais)... Comme on peut le voir avec Stanley/le Mask qui, à l'instar d'une Cendrillon perdant sa pantoufle, va perdre un bout de son pyjama lorsque l'un des brigands qu'il a doublés la déchire avec un coup de feu. Détail qui n'échappe pas au chef de la police....
Après j'ai eu envie de baffer Peggy pour sa trahison, et la réaction fut la même qu'il y a des années à l'arrière : putain il est sacrément angoissant le Dorian en s'emparant du masque o_o"' C'te tronche, on dirait Tapie croisé avec un pitbull (désolée Nanard). En passages flippants ou du moins, "arrrrgh nooooooon" on a Stanley en prison (quoique, aussi un moment drôle avec le giga-saut de Milo et l'éternel flic qui roupille alors qu'il est censé garder un œil sur le type présenté comme l'un des plus dangereux de la ville ha), Tina qui se fait poursuivre et enlever par les mafieux... Ou encore le coup de la bombe x.X"' Mais qui conduit à une scène de ralenti rigolote avec les mafieux qui se viandent en essayant d'attraper le masque (finalement c'est Milo qui décroche le pompon et devient le Mask version chien) et Stanley sui s'en donne à cœur joie en se battant avec Dorian.
Et enfin, un final tout en beauté avec encore des gags dignes d'un dessin animé de Tex Avery comme les aime Stanley, et un duel épique *ç* Où Dorian finit au trou (des chiottes /claque) et où Charlie fait le beau avec la police xD Sans oublier bien sûr, le maire qui sauve la mise avec une morale à l'américaine et le policier blâmé et lançant un fabuleux énième "ta gueule" à son compagnon~ Enfin, on assiste à un affreux dilemme pour Stanley et un beau baiser~
Cependant en parlant de morale, ce film peut être une sorte de simplification du problème des apparences abordé par le professeur au tout début (ce qui lui vaudra d'être importuné par Stanley un peu plus tard). En effet, il y a toujours un fossé entre ce que nous sommes réellement et que nous ignorons ou nous connaissons et voulons cacher, et ce que l'on montre aux autres. En l'occurrence, Stanley est un "chic type", un gentil garçon prêt à défendre les gens qu'il aime même s'il est couard. Lorsqu'il revêt le Masque, au contraire il devient ce qu'il désire être aux yeux des autres : l'homme totalement prompt à la rigolade, aux plaisirs de la bonne chère (et de la chair) qui serait assez courageux et sûr de lui pour pouvoir affronter les pires racailles, étant invincible aux critiques et aux balles. Cependant, ce film montre également que cela ne sert franchement à rien à être ce que l'on est pas et que l'on peut très bien rester sincère et se révéler des pouvoirs insoupçonnés (quand Stanley met une branlée à Dorian à la fin avant de remettre le masque et d'achever le travail). Hélas, on ne peut que constater l'incroyable place que ce sujet occupe dans l'actualité encore aujourd'hui, comme c'est le cas de d'autres films bien des décennies auparavant sans différence de nationalités qui l'ont abordé.
En clair : la nostalgie c'est le bien et je le recommande à tous ceux qui veulent replonger dans leur enfance ou se marrer un bon coup~