The Mask est sans nul doute, avec Le Cinquième Elément, le film culte de mes jeunes années. Celui que j'ai revu le plus de fois. Il me sera donc très certainement impossible de lui donner une note et une critique objectives. Au moins, le lecteur est prévenu. Mais sachant moi-même cela, je lui mets 9.
Pour moi, ce film reste une comédie habile, cartoonesque, singulière, rarement voire jamais copiée dans son style et dans son identité. Jim Carrey y est, comme a son habitude, excellentissime et les seconds rôles sont délicieux. On y découvre Cameron Diaz qui, à cette époque n'oubliait pas de manger à midi, et qui révèle un potentiel charme et un sex-appeal assez ébouriffants.
L'histoire, classique, est rehaussée largement par un comique de situation et de dialogue vraiment déjanté et agréable. C'est à la fois complètement n'importe quoi mais en même temps, le tout se tient. Ce film m'a fait, me fait et me fera rire jusqu'à mon dernier soupir. Au risque de paraître trop classique, je ressors sans arrêt des répliques de ce film, il s'est ancré dans mon inconscient et fait désormais partie de mon vocabulaire usuel. Bien qu'il m'arrive très rarement de dire au revoir à quelqu'un en lui disant « Aplududu Todaga »...
Bref, The Mask n'a pour moi plus rien à prouver. Bien sûr qu'il vieillira, bien sûr que Carrey a fait des milliards de films après, bien sûr que le vert est devenu has been et que, si j'ai des enfants un jour (Dieu m'en préserve), ils se foutront bien de leur reum qui rit devant, je cite d'avance, « de vieilles merdes, même pas en 3D. ». Mais bon, il me semble que chacun a son ou ses petits films fétiches qu'il regardait parfois en boucle avec un paquet de Prince de Lu alors qu'il était encore enfant ou ado.
Pour moi c'est ce grand type à la gueule de pois cassés et au pyjama pas croyable.