The Master marque la première collaboration entre Jet Li, et Tsui Hark, bien avant la saga mythique « Il était une fois la Chine ». Il s’agissait également pour le réalisateur de son premier essai sur le personnage Wong Fei Hung (bien que le personnage porte un nom différent).
Contrairement à ses homologues qui ont travaillé sur l’icône chinoise, Tsui Hark a préféré moderniser le personnage pour le replacer dans les années 1980 aux USA.
On y retrouve donc la thématique du choc des cultures, et une partie des codes du personnage à travers sa notion de justice, les arts martiaux, la place de ses élèves, ainsi que la médecine.
Malheureusement, dès le début du tournage, Jet Li s’est blessé, et cela a posé de nombreux soucis tant sur le plan de l’écriture que sur les scènes d’action.
On remarque clairement que le film a subi des coupes scénaristiques qui donne parfois lieu à des situations étranges, et sans logique. L’aspect caricatural, et le jeu de certains acteurs renforcent les situations grotesques…
La qualité des scènes de combats demeure très variable en passant par du très mauvais ou des scènes vraiment cool. Par exemple, la scène où Jet Li se sert physiquement de ses élèves pour porter des coups en binôme donne un très bon rendu à l’écran. Mais sur d’autres scènes, il y a des faux raccords bien visibles, des coups dont on voit clairement l’absence d’impact, et des combats pas toujours très inspirés.
Il faut souligner le fait que la bande son de The Master est une pure catastrophe, limite stressante. Une bande son raccord avec le style musical de l’époque, mais sans aucun talent…
Conclusion
The Master n’est pas inintéressant, mais souffre clairement de lacunes sans doute en parti lié à quelques incidents du tournage.