The Mimic, film horrifique sud-coréen encore inédit chez nous, est un amalgame foireux des poncifs du genre. Mal filmé, monté avec le cul, étalonné avec la bite, laissez moi vous dire que vous allez en prendre pour votre grade question causalité: pourquoi il fait ceci? pourquoi il dit cela? Mais où est passé tel personnage? Quel est le lien entre tout ça? Autant de maux de tête que le film essaye de combler une fois toute les demi-heure avec une séquence sensé traumatisé son audience a coup de "truc" visuel et de toc de mise-en-scène (les miroirs comme on les a déjà vu en fait, au cinéma) tandis que l'incompréhension s'étale sur nos visage. Horriblement joué (dirigé dirons-nous) et à la limite du nanardesque (les personnages des inspecteurs de polices, ombres d'eux-même), le film se conclue par des plans survolant la forêt, voix-off sur-mixée en rappel (en rappel de rien d'ailleurs) afin de nous faire comprendre qu'en fait, la forêt, et ses arbres, c'était eux les véritable personnages du film. Quid de la grotte et de son boogey man? Quid de la grand-mère et de son passif de petite-fille? Ou va-t-elle? Que devient-elle? Quel est l'origine de ce monstre et de ce tunnel perdu loin de tout? Quel rapport avec l'enfant disparu du couple principal? Et pourquoi? Et comment? Quelle allégorie?
Je vous avez prévenu: regarder The Mimic, version sud-coréenne en 2018, c'est s'exposer à saigner de la tête, des oreilles et des yeux. C'est surtout s'exposer a un ennui aussi abyssal que le propos du film.
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